Les start-up manquent d’argent, alors mach49 se focalise sur les entreprises qui en ont : les grands comptes. Mach49 est un incubateur pour l’intrapreneuriat, c’est à dire qu’il aide les grandes entreprises américaines à créer leur « start-ups » internes. La devise de l’incubateur est claire : « les dinosaures peuvent battre les licornes ».

Intrapreneuriat

Des salariés de l’entreprise deviennent des « start-uppers », tout en conservant leur statut d’employés. Une prise de risque calculée et financée, la très grande majorité de ces fondateurs salariés ne reçoivent pas de parts, mais des primes et des augmentations de salaire en cas de réussite.

Programme de Mach49

Il est à la fois un programme de mise en route de l’esprit entrepreneurial en interne et… de communication interne.

  • 12 semaines en immersion totale dans la Silicon Valley.
    Pour débuter, un atelier de « design thinking » (« blitz »), dans les bureaux de l’entreprise, avec 40 à 50 des salariés. Les plus motivés, 4 à 6 personnes, partent pour la Silicon Valley et partagent leurs vidéos avec le reste de l’entreprise.
  • 12 semaines d’incubation
    L’équipe développe un business model et un plan d’exécution. Un « pitch deck » (une présentation) doit être pensé pour convaincre la société mère de financer. Si elle suit, le projet peut être mis en place dans la société ou bien une nouvelle organisation est crée.

Combien ça coûte ?

Le business modèle est en cours de définition : pas de parts, pas de partage de bénéfices.
Il est facturé comme du consulting digital.

Avis trouverdelargent

L’intrapreneuriat existe depuis longtemps. La fondatrice de trouverdelargent, Véronique da Costa, a lancé en 2008/2009 assuremieux.com devenue les furets.com pour une société spécialisée dans l’informatique assurantielle.
Le consulting dans ce domaine aussi existe depuis longtemps.
La nouveauté vient de l’habillage « incubateur ». De quoi faire approcher le rêve « start-up » aux entreprises traditionnelles. Est-ce que cela sera autre chose que de la cosmétique ? La suite le dira.

Ce qui est certain : ces mini-structures, essaimages de grands groupes, pourront vite devenir des concurrents pour les vraies start-ups lors des levées de fonds. Les investisseurs opteront plus facilement pour ces entités avec un financement et le carnet d’adresses d’un grand compte. La prise de risque est moindre !

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