L’électricité grâce au revêtement routier !
Ségolène Royale, la ministre de l’Environnement française, soutient cette technologie française qui permet à la route de produire de l’électricité. Elle a annoncé lundi 21 mars, à Marseille, un financement public de 5 millions d’euros à des projets de routes et de parkings solaires.
Une réalité déjà concrète
Le produit
Ces routes et parkings solaires produisent de l’électricité grâce à leur revêtement spécial. Le revêtement se compose de plusieurs dalles solaires de quelques millimètres d’épaisseur, qui se collent sur le sol et sont capables de résister au trafic automobile. Elle inaugurait, lors de son intervention, un prototype de cette plaque de « route solaire » sur une rocade autoroutière à Marseille (L2). Les premiers éléments photovoltaïques seront installés sur des parkings ou des bandes d’arrêt d’urgence, en attendant l’homologation des modèles de « routes solaires ».
La ministre est enthousiaste : « C’est bon pour la route, ça ne dévore pas d’espace vacant et en même temps ça peut être raccordé directement soit sur le réseau (électrique), soit en autoconsommation »
Les chiffres
L’objectif est d’installer 1.000 kilomètres de « routes solaires » ou « routes à énergie positive » en France dans les cinq prochaines années.
Avant de lancer les 1000km, le procédé va être testé sur des surfaces, de 20 à 50 m2, avec une circulation réduite, et sur des surfaces moyennes, de 100 à 150 m2, avec des poids lourds.
L’appel d’offres
Avant la fin de l’année, un appel à propositions auprès des collectivités et des gestionnaires de voirie sera organisé par le ministère.
Si votre entreprise peut se positionner, il est temps de peaufiner vos produits !